On utilise abondamment son zeste, râpé avec une Microplane® fine ou à gros grains, ou taillé en fine julienne.
Il garnit bouillons, salades, plats mijotés et autres plats, ou relève des condiments. Il peut être fermenté avec du piment et du sel pour confectionner du yuzukoshō, ou séché et réduit en poudre pour parfumer le shichimi, mélange courant de sept épices.
Son jus très acide assaisonne poissons crus, huîtres, salades, sauces et marinades, et entre dans la composition de la sauce ponzu (sauce soja, yuzu et dashi).
Une préparation originale et amusante : le yuzu-gama, littéralement « marmite de yuzu », où l’agrume vidé de sa pulpe est utilisé comme contenant à farcir. Le tout est cuit à la vapeur, permettant au yuzu de diffuser ses arômes à la farce salée ou sucrée. Il s’agit de l’une des recettes du livre Le yuzu, dix façons de le préparer (Les Éditions de l’Épure), dans lequel Joëlle Danies décline cet agrume dans des propositions accessibles et originales : beurre parfumé, poudre de yuzu, œufs mimosa, ceviche, soupe mizu au miso, au fenouil, aux algues et la coriandre, pâtes au parmesan, au yuzukoshō, à l’ail et au zeste de yuzu frais, carrés sucrés sans cuisson… Son yuzu-gama est agrémenté de seiche et d’aromates.
Côté desserts, le yuzu aime la compagnie des autres agrumes et parfume toute préparation, du cake à la tarte au citron, en passant par le caramel, le sorbet ou le cheesecake.
L’auteure et artiste Luna Kyung, dans son ouvrage Douceurs coréennes coécrit avec Camille Oger (éd. La Plage, 2022), précise que yuja est le nom coréen du yuzu. Elle l’accommode dans des boules de riz gluant à la pâte sucrée de haricot mungo, ou dans une somptueuse recette mettant en scène des yuzus farcis et fermentés au sucre pendant 2 à 4 semaines.