Le pomélo est né aux Antilles, entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe, d’une hybridation naturelle entre un pamplemoussier (Citrus maxima) et un oranger (Citrus sinensis). La pulpe des fruits, qui était à l’origine claire et dotée de pépins, devint souvent rosée, voire rouge au fil des sélections, mais certaines variétés, comme l’Oroblanco, ont gardé leur pâleur. Il en existe aujourd’hui un grand nombre de variétés, avec des pépins inexistants ou rares.
L’Oroblanco est issu d’une hybridation volontaire entre un pamplemousse sans acidité et d’un pomélo jaune, réalisée dans les années 1980 en Californie. Il est juteux et doux, avec une très légère amertume.
Ce pomélo au goût exceptionnel mérite d’être dégusté à cru ou en assemblage pour ne pas dénaturer son parfum. Il agrémente toutes sortes de salades (avocat, fenouil bulbe, salades amères, oignons rouges, poissons et crustacés…). Son jus fait office de vinaigre doux pour toutes sortes de préparations. Il est délicieux en sorbet désaltérant, et ses écorces peuvent être confites.