On l’appelle aussi lime douce de Palestine, lime douce d’Inde – sa région d’origine – ou lime douce du Brésil. On sait que son père est un cédrat mais on ne connaît pas vraiment sa mère, même si certains chercheurs supposent un hybride entre mandarine et pamplemousse.

La dégustation est déroutante : comme son nom l’indique, cet agrume n’est que douceur. La teneur en acide citrique, molécule qui donne naturellement aux agrumes leur goût acide, est inférieure à 0,1 % d’après le centre INRAE-CIRAD de Corse, alors qu’elle est de 6 % dans la lime de Tahiti.

Cette absence d’acidité laisse la place à une palette aromatique subtile, avec des notes très délicates de citronnelle et une sensation en bouche qui rappelle le côté aqueux de la pastèque. En Tunisie, cet agrume fait écho à l’enfance. À déguster tel quel ou à utiliser en cuisine avec des ingrédients ne masquant pas sa finesse.